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Réduction du taux d’activité, quelles conséquences ?

On pense bien évidemment à la réduction immédiate du salaire qui est facilement calculable. Mais il y a bien d’autres conséquences financières à plus ou moins long terme qu’il convient de prendre en considération.

Réduction du taux d’activité, quelles conséquences ?

Alors quelles sont ces conséquences auxquelles on ne pense pas forcément ?

Tout d’abord qui dit réduction du salaire dit bien évidemment réduction des cotisations aux assurances sociales puisque ces cotisations sont calculées en pourcent du salaire. Ce qui est non négligeable aussi, c’est que ces cotisations sont aussi payées par l’employeur, au moins pour la moitié. Donc non seulement tu cotises moins, mais ton employeur (qui a déjà économisé sur ton salaire mais ne t’as pas forcément réduit ta charge de travail – c’est un autre débat-) économise donc  doublement.

Et qui dit baisse des cotisations, dit aussi forcément baisse des prestations !

Eh bien oui, naturellement si tu cotises moins, tu recevras aussi moins le moment venu.

Le plus gros problème se situe au niveau du deuxième pilier, la LPP, car selon l’ampleur de ta réduction, tu ne dépasseras plus le seuil d’entrée pour être assurée à la LPP. Concrètement ça veut dire que ton employeur n’aura plus l’obligation de cotiser pour toi à la LPP. Certains employeurs font d’ailleurs exprès de ne faire que des contrats à temps partiels pour contourner l’obligation d’assurance.

Enfin, un autre problème auquel on ne pense pas toujours, c’est le chômage ! Si tu te retrouves au chômage après avoir baissé ton taux d’activité, là aussi ton salaire assuré aura baissé et tu ne toucheras plus que le 80% ou le 70% de ce salaire déjà réduit.

On a souvent tendance à comparer sa baisse de salaire immédiate avec ce que coûterait une garde d’enfant, mais on oublie que même s’il est parfois difficile de trouver une solution de garde et que c’est coûteux, les conséquences à long terme ne sont pas aussi évidentes que la réduction inscrite sur la fiche de paie et que c’est bien des années plus tard, au moment de toucher sa rente AVS ou LPP qu’on se rend compte du vrai impact.

Je ne conseillerais donc pas de ne jamais réduire son pourcentage, mais de bien calculer l’entier des répercussions. Surtout si c’est dans le but de développer une activité indépendante, de s’assurer que l’activité en question sera rentable.

Si tu veux en savoir plus sur la création d’entreprise, contacte-moi ! 

Thüss, 

Anne